Voici un cours reportage sur l’hypnothérapie qui vaut la peine d’être vu.
MAR
2015
L’hypnose et l’hypnothérapie sont sans conteste une forme de traitement alternatif de plus en plus demandés. La chaîne Avis de recherche (cette chaîne n’existe plus en ondes) disposait d’un statut de chaîne essentielle auprès du conseil de la radio et télédiffusion du Canada (CRTC) car elle informait les citoyens sur des sujets de protection du public. Elle était donc une chaîne obligatoire pour la télévision numérique depuis 2007 que doivent offrir les distributeurs. Dans le cadre de l’émission Devoir de citoyen, les soins offerts par les hypnologues ont donc été abordés avec plus de profondeur que dans d’autres formes de médias.
– Idéalement, il est préférable d’aller vers des recommandations de clients satisfaits. La connaissance du thérapeute au préalable peut jouer énormément sur la possibilité de personnaliser son traitement. La relation de confiance est de ce fait beaucoup plus grande. Ultimement, je suggère aux gens d’écouter leur instinct en cas de doute sur la personne.
– On peut aussi avoir recours aux associations de professionnels tels que l’association des hypnologues du Québec (AHQ), l’association nationale des naturothérapeutes (ANN) pour vérifier les crédits d’un thérapeute. Aussi comment reconnaître une association légitime ? On peut commencer par faire une recherche auprès du registre des entreprises du Québec pour voir si l’organisation est en règle auprès du gouvernement. Par la suite, on s’intéresse à savoir si l’association en question fournit des documents officiels à ses thérapeutes (numéro d’adhésion avec date d’expiration, code de déontologie) ou encore si l’association est reconnue par les assurances collectives (N.B. l’hypnose fait partie des naturothérapies). On peut aussi vérifier l’enregistrement de l’organisme auprès des taxes de ventes (TPS, TVQ). Un organisme à but non lucratif ou un thérapeute avec un revenu de moins de 30 000$ sont exemptés de percevoir les taxes de ventes. La plupart des associations exigent aussi une mise à jour des connaissances par le biais de la formation continue ou la participation à des congrès.
– Il est important de vérifier la formation du thérapeute. La personne devrait afficher ses diplômes et formations pertinentes. La formation varie selon les écoles professionnelles fréquentées par le thérapeute. Il faut compter environ 1000 heures de formation pour se qualifier comme praticien en hypnose. Pour l’hypnothérapie, la personne doit connaître la plupart des techniques d’hypnoses existantes : l’hypnose classique (directive), l’hypnose non-directive, l’hypnose éricksonienne, l’hypnose humaniste, la programmation neurolinguistique (PNL), etc. On peut aussi s’informer si le thérapeute a eu un stage de pratique supervisé ou encore si son association lui a fait passer un examen pratique d’admission.
En terminant, vous pouvez compter sur les hypnologues du Québec pour vous aider. Vous pouvez consulter l’éventail des traitements possibles sous hypnose en visitant mon site web ou encore celui de l’association des hypnologues du Québec.
Ce genre de peur touche une grande partie de la population. La plupart d’entre elles apparaissent de façon spontanée chez la personne. Elle ne peut être reliée la plupart du temps à aucun événement expliquant son apparition. Des événements sans liens avec cette peur peuvent aussi avoir favorisé l’apparition de celle-ci. Il arrive qu’une personne imite aussi le comportement d’un pair plus souvent un membre de sa famille.
Dans les cas les plus graves, une personne peut être atteinte de panique avec ou sans hyperventilation. Ce type de problématique peut aussi être traité par hypnose mais nécessite généralement plus de temps en thérapie avec une approche différente.
L’intervention que je préconise se fait sur trois niveaux :
1) La gestion du stress d’anticipation
À l’aide de suggestions hypnotiques il est possible d’apprendre à atténuer la réponse du stress. Les suggestions utilisées portent sur le renforcement positif, la confiance et l’estime de soi. Le thérapeute pourra ici personnaliser les suggestions selon l’historique de la personne obtenue au premier rendez-vous. Ainsi la personne apprend à faire la différence entre le produit de son imagination et la réalité. L’hypnose contribue à éviter à la personne d’avoir une anticipation négative face à une prise de sang par exemple. Il est possible également d’implanter des suggestions post-hypnotiques (ancrage) sur un mot-clé tel que « calme » ou « stop ».
2) L’utilisation d’une technique de respiration contrôlée
La personne peut apprendre ensuite une méthode de respiration du même type que celles retrouvées dans la méditation et le yoga (pranayama) avec l’ancrage du mot « calme ». Lorsque les deux techniques sont combinées (ancrage + respiration) on obtient un signal pour arrêter l’escalade du stress au cerveau. En combinant l’ancrage, la respiration et un geste répétitif on obtient un nouvel outil appelé signe-signal. Le geste répétitif créer un nouvel automatisme sur le système nerveux autonome pour contrer le stress.
3) La visualisation sous hypnose
Il a été largement démontré que dans un combat entre l’imagination et la réalité que l’imagination d’une personne l’emporte toujours sur la réalité. Cet état de fait a été découvert par Émile Coué. Cet état de fait observé nous montre que l’imagination est à la fois notre allié et notre ennemi. Ainsi des techniques de visualisation sont aussi un outil très efficace contre les peurs. Pour y arriver, le client est placé sous hypnose et est appelé à vivre de façon progressive des simulations de piqûres, prises de sang ou autres comme un cinéma intérieur. La personne trouve donc ici un soulagement progressif de ses symptômes en vivant une situation imaginaire où elle a vaincu sa peur. On pourra aussi si nécessaire utiliser un événement antérieur mais de façon positive. De même on peut projeter la personne dans le futur débarrassé du problème.
Références
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2. Cyna, A. M.; Tomkins, D.; Maddock, T., and Barker, D. Brief hypnosis for severe needle phobia using switch-wire imagery in a 5-year old. Paediatr Anaesth. 2007 Aug; 17(8):800-4.
3. Enkling, N.; Marwinski, G., and Johren, P. Dental anxiety in a representative sample of residents of a large German city. Clin Oral Investig. 2006 Mar; 10(1):84-91.
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5. Oosterink, F. M.; de Jongh, A., and Hoogstraten, J. Prevalence of dental fear and phobia relative to other fear and phobia subtypes. Eur J Oral Sci. 2009 Apr; 117(2):135-43.
6. Hammond, D.C. Métaphores et suggestions hypnotiques. American Society of Clinical Hypnosis. 2004. Éditions Le Germe.