Hypnothérapie

Série d’articles du blog faisant la promotion de l’hypnothérapie pour traiter différents problèmes de santé.

Combattez la morosité saisonnière par l’hypnose

morosité saisonnière

morosité saisonnière

 

Plusieurs personnes peuvent être aux prises en ce moment avec un sentiment de déprime. En effet, comment rester insensible devant le matraquage médiatique qui entoure la situation économique et la grippe A (H1N1). C’est une véritable psychose qui s’est emparée de nos écrans et laisse peu de place à la raison. Ainsi le sensationnalisme diffusé dans les médias autour de ces questions entretient un état de morosité qui paralyse la population. On est en train de conditionner les gens à avoir peur. Conséquemment, on programme la maladie et prolonge la morosité. Pourquoi est-ce que cela se produit ainsi ? C’est qu’il a été largement démontré que dans un combat entre l’imagination et la réalité que l’imagination d’une personne l’emporte toujours sur la réalité. Le cerveau ne fait pas la distinction entre une expérience réelle ou imaginaire. Dans ce cas, la meilleure solution passe peut être par éteindre la télévision ou écouter des émissions qui vous font grandir.

Comme par hasard, ce blues coïncide souvent avec l’arrivée de l’hiver et la diminution de la luminosité. Entre 15-20% de la population des pays situés à proximité des cercles polaires (nord et sud) vivent des effets reliés au manque de lumière. On parle ici de la période comprise entre octobre et avril. Le mécanisme en jeu suit la production de la mélatonine. La mélatonine est une molécule produite naturellement par le cerveau au niveau de l’épiphyse. Elle provoque les symptômes de l’endormissement lorsqu’elle est sécrétée. Ainsi la température du corps diminue, la somnolence apparaît et le cerveau est moins alerte. Ce phénomène est produit naturellement à la tombée du jour avec la baisse de luminosité. Il s’inverse quand la lumière revient frapper la rétine le matin. Les modifications de l’humeur s’en suivent, avec une diminution d’énergie, un besoin de sommeil accru et une baisse d’appétit. Pour la contrer, on peut faire de la luminothérapie, faire du sport, prendre des saunas, avoir des activités sociales ou spirituelles ou encore suivre des séances d’hypnothérapie.

Par hypnothérapie, on peut favoriser la sécrétion naturelle de sérotonine (l’antagoniste de la mélatonine impliqué dans le contrôle de l’humeur) par des techniques de visualisation. On utilise ici le principe énoncé ci-dessus de l’imagination d’une façon positive. On pourrait ainsi revivre une chaude journée d’été passée sur la plage au soleil faisant accroître la sérotonine le neurotransmetteur du bonheur. On pourrait plonger à l’intérieur du cerveau et aller activer des manettes, pousser des boutons sur un panneau de contrôle. La thérapie pourrait également porter au niveau de l’augmentation de la confiance en soi. Il peut aussi être nécessaire d’enseigner l’autohypnose pour favoriser un sommeil réparateur en cas de manque de sommeil. La portée du traitement pourrait aussi nous amener à revoir la façon dont on conçoit le monde qui nous entoure. On reprendra contact dans la réalité sans rester centré sur notre personne et nos peurs. On choisit de réécrire son rôle dans la vie. L’hypnose peut porter sur l’harmonisation de nos contraires pour rééquilibrer notre part de lumière avec la part d’ombre qui vit en nous.

Finalement, il est aussi possible de pratiquer le sourire d’une façon consciente tel qu’enseigné par le maître bouddhiste vietnamien Thich Nhât Hanh. On place un demi-sourire sur les lèvres pendant quelques périodes de 10 minutes par jour ou lorsqu’on vit des situations difficiles. Cette méthode ancestrale simple a été démontré efficace pour apaiser les muscles de l’ensemble du corps et procure au niveau du système nerveux le même effet que le véritable plaisir. On obtient une suggestion qui agit tel un ancrage sur le tandem corps-esprit. L’utilisation d’ancrage est largement employée par l’hypnose moderne et la PNL.

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L’hypnose pour faciliter la prise de décision

prise decision

Qui n’a pas déjà entendu : « Il est plus facile de savoir ce qu’on ne veut pas plutôt que ce qu’on veut. » Qui n’a pas été déjà aux prises avec une décision difficile à prendre ? Alors qu’on n’était incapable d’écouter notre petite voix intérieure qui nous disait la bonne solution. Ou encore de reporter à plus tard une décision sans toujours réaliser que le fait de ne pas prendre de décision est une décision. Étrange n’est-ce pas ? L’hypnose et l’hypnothérapie permettent de ré-harmoniser notre conscience pour effectuer le bon choix. L’hypnose fait appel à notre inconscient qui est capable de plus grand discernement que l’esprit analytique conscient. En effet, la puissance de calcul de l’inconscient a été évaluée à deux milliards d’opérations à la seconde. L’hypnose permet au canal de communication avec notre inconscient de se faire.

La prise de décision emprunte généralement deux façons de faire. Il y a la décision rationnelle de type analytique où la personne se fait une liste des pour et des contre de sa décision. Ce cheminement peut être fait sous hypnose légère durant laquelle la personne dialogue avec le thérapeute. D’autres préfèreront décider sur la base de l’intuition en faisant appel à leur ressenti du moment. Ces deux méthodes ont leurs avantages et inconvénients. Une autre façon emprunte sous hypnose le ressenti de la personne tandis que sous hypnose elle visualise qu’elle parcourt des embranchements sur une route ou un labyrinthe. On fait cheminer ainsi la personne dans le temps jusqu’à l’objectif complété.

 

Dans tous les cas de figure en fait, l’inconscient connaît déjà la réponse avant qu’elle aille été formulée clairement par la personne. La puissance de calcul de l’inconscient étant de beaucoup supérieure au conscient (suivez ce lien pour plus l’information) tel que démontré par des études. Osez essayer l’hypnose, c’est l’adopter ! Venez nous rencontrer. Il nous fera un plaisir de vous aider.

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En finir avec les allergies grâce à l’hypnothérapie !

allergie hypnose

allergie hypnose

Le retour de vacances en août/septembre annonce pour plusieurs le temps des allergies à l’herbe à poux. Vous pouvez compter comme outil supplémentaire dans votre bagage l’hypnose et l’hypnothérapie pour vous aider.

 

Les allergies saisonnières sont un fléau faisant la fortune des compagnies pharmaceutiques. Il y a 10-15% de la population des pays industrialisés qui souffre d’allergies [1]. Il existe une kyrielle de traitements disponibles. On retrouve évidement en vente libre des antihistaminiques qui provoquent de la somnolence au point de ne pouvoir conduire un véhicule [2]. Certains d’entre eux ne peuvent être pris avec des antidépresseurs ou encore si on a des problèmes de foie, vessie, prostate, etc. Il y a aussi les antihistaminiques en prescription donc plus dangereux puisqu’un pharmacien doit vous expliquer quoi faire avec. On se souviendra de l’astemizole (Hismanal) offert en vente libre et retiré des pharmacies en 1999 pour les troubles cardiaques qu’il provoquait [3] (on essaye depuis de le recycler en agent anticancéreux [4]). Généralement après quelques années d’utilisation d’un antihistaminique, le corps s’habitue au traitement [5] et on doit changer de marque plusieurs fois par an et de ce fait on repasse à la caisse. Après être arrivé là, on propose souvent des nébuliseurs (sprays) à la cortisone. Il est courant de se retrouver ensuite avec des irritations pouvant entraîner des sinusites [6,7]. La cortisone utilisée ainsi localement est une bonne idée parce qu’on limite l’entrée du médicament dans la circulation sanguine. Néanmoins (nez en moins !) ils sont beaucoup plus chers. Tant qu’à faire, on vous propose aussi des gouttes pour les yeux traitant ainsi indépendamment le même symptôme avec 2 médicaments. Pas surprenant que les coûts liés à la santé explosent [8]. Ultimement, on vous propose une cure de désensibilisation par des vaccins. Ce genre de traitement implique que vous devez passer chez le spécialiste souvent et recevoir une injection d’allergène (pollen) toutes les semaines pendant plusieurs semaines… ce qui est peu pratique de faire sur les heures de travail ou de loisirs évidement.

Sur un autre aspect, on remet de plus en plus en question la vaccination dans la prévalence des allergies. Je vous épargne les détails ici mais on soupçonne de plus en plus les vaccins dans la communauté scientifique depuis au moins 10 ans de dérégler l’immunité en lien avec la lutte aux allergènes [9]. Notre corps désapprendrait comment réagir adéquatement aux agents extérieurs par lui-même. Que dire aussi de la pratique de nous enlever les amygdales ou les adénoïdes, ces ganglions lymphatiques importants situés près des voies respiratoires supérieures servant justement à l’immunité. On constate une augmentation des allergies chez les enfants qui ont eu leurs amygdales enlevées avant l’âge de 7 ans [10].

Heureusement, il y’a des naturothérapies tel que l’hypnose pour éviter de tomber dans la dépendance aux médicaments [11] même si ceux-ci sont quand même utiles. L’hypnose employée en hypnothérapie permet de diminuer grandement les symptômes, voir les stopper complètement. L’approche utilisée comprend des visualisations et la mise en place d’un ancrage associé à un lieu de refuge sans allergies. On peut aussi désensibiliser la personne aux événements associés à la 1ère crise d’allergie. Ces événements agissent comme un ancrage négatif qui nous rappelle certaines situations vécues exactement au moment des allergies. On revit ainsi un événement non terminé dans notre tête année après année. L’hypnose vise à retravailler ce souvenir. D’une façon générale, on sait aussi que le subconscient est responsable des fonctions vitales. Il agit positivement sur la gestion du stress donc de l’immunité. En diminuant le stress et l’anxiété par l’hypnose on rejoint de subconscient qui lui-même agira sur les fonctions vitales.

[1] Aberg et al. Prevalence of allergic diseases in schoolchildren in relation to family history, upper respiratory infections, and residential characteristics. 1996. Allergy 51:232–237.

[2] Nicholson AN. Antihistamines and sedation. Lancet. 1983. Jul 23;2(8343):211-2.

[3] www.fda.gov Federal Register: August 23, 1999 (Volume 64, Number 162). Page 45973.

[4] García-Quiroz J, Camacho J. Astemizole: an old anti-histamine as a new promising anti-cancer drug. 2011. Anticancer Agents Med Chem. Mar;11(3):307-14.

[5] Köberlein et al. Determinants of patient compliance in allergic rhinoconjunctivitis. 2011. Curr Opin Allergy Clin Immunol. Jun;11(3):192-9.

[6] Meltzer et al. Preferences of adult patients with allergic rhinitis for the sensory attributes of fluticasone furoate versus fluticasone propionate nasal sprays: a randomized, multicenter, double-blind, single-dose, crossover study. 2008. Clin Ther. Feb;30(2):271-9.

[7] Khanna P, Shah A. Assessment of sensory perceptions and patient preference for intranasal corticosteroid sprays in allergic rhinitis. 2005. Am J Rhinol. May-Jun;19(3):316-21.

[8] Nouvelles de Radio-Canada. Daniel Raunet. 23 septembre 2005. Les Canadiens consacrent plus d’argent aux médicaments.

[9] Obihara CC, Bardin PG. Hygiene hypothesis, allergy and BCG: a dirty mix? 2008. Clin Exp Allergy. Mar;38(3):388-92.

[10] Matheson et al. Relevance of the hygiene hypothesis to early vs. late onset allergic rhinitis. 2009. Clin Exp Allergy. Mar;39(3):370-8.

[11] Langewitz et al. Effect of Self-Hypnosis on Hay Fever Symptoms – A Randomised Controlled Intervention Study. 2005. Psychother Psychosom 74:165–172.

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