Explication de la démarche scientifique dans le cadre de l’hypnose:

Typiquement avant d’entreprendre une recherche scientifique, on effectue une recherche dans la littérature disponible. Le point de départ est l’incontournable PubMed du National Institute of Health des États-Unis. Et ceci demeure valable pour tout genre de thématique l’hypnose incluse. Les bases de données informatiques sont le point de départ.

On y répertorie actuellement jusqu’en 2017 plus de 14 000 publications sur l’hypnose dans le domaine des sciences de la santé. Il suffit d’inscrire hypnosis dans la barre de recherche du site. On commence par faire un tri des publications qui nous intéressent. On identifie un domaine particulier de la thématique. Ensuite, nous faisons des hypothèses et cherchons à les vérifier. Nous vérifions s’il existe déjà dans le monde une recherche pertinente sur les hypothèses que nous voulons mettre à l’épreuve. Nous pouvons alors choisir de vouloir reproduire ce que d’autres on fait ou bien on se lance dans une expérimentation avec nos propres idées.

Pour ce faire, le chercheur établit un protocole de recherche. Un plan d’expérience est monté en équipe avec des statisticiens et d’autres collègues. Une population N doit être déterminée afin d’avoir suffisamment de données à comparer sur des sujets. L’idéal consiste à avoir un grand nombre de participants. Une expérience en double aveugle est également préférable. C’est-à-dire que l’expérience est structurée de façon à ce que ni les participants aux expériences ni les chercheurs ne puissent influencer de quelque façon que ce soit les données à recueillir. Les expériences en double aveugle sont cependant difficiles à mettre au point en hypnose à cause de leur mode de fonctionnement.

Lorsque les résultats auront été produits et analysés selon des tableaux, graphiques et autres valeurs de références disponibles, on compile les données pour une étude statistique. Une valeur de P (probabilité) sera établie afin de déterminer statistiquement si nos résultats obtenus sont significatifs (P < 0,5), hautement significatifs (P < 0,01) ou très hautement significatifs (P < 0,001) ou encore pas du tout (P < 0,1). Dépendamment du succès, si nos hypothèses de départs sont validées ou invalidées,  les résultats seront publiés dans une revue scientifique. L’étude doit au préalable avoir été évaluée par des pairs avant sa publication. Les revues scientifiques possèdent des comités de révision comportant plusieurs chercheurs experts dans les domaines pertinents aux études faites. Selon l’intérêt engendré, elle fera l’objet de vérification et sera reproduite par d’autres équipes indépendantes.

Si la contribution est vérifiée suffisamment de fois et suscite un intérêt pour l’avancement des connaissances, l’hypothèse aura le potentiel de devenir une nouvelle théorie en vogue après avoir été maintes fois présentée en congrès et soumise à la critique. La critique lorsque constructive contribue à l’avancement du progrès. Autrement elle demeure un exercice philosophique où les gens font seulement confronter leurs idées mais sans accepter les changements de paradigme qu’apporte la nouveauté. On entre alors dans le domaine de la démagogie, du scepticisme et de la mauvaise foi.

Afin de m’aligner avec la démarche scientifique, je vous propose de découvrir ici les études ayant contribué à l’avancement de l’hypnose clinique. Ainsi je travaille exclusivement avec des protocoles hypnotiques qui ont fait leurs preuves sur mes clients.

hypnose & cerveau

Prendre note que le reste de cette page est encore construction.

L’hypnose dans les allergies au pollen

De 10 à 15% de la population adulte des pays industrialisés est aux prises avec la fièvre des foins (Aberg et al. 1996, Wuthrich et al. 1995). Les traitements actuels sont : les anti-histaminiques, corticostéroïdes, immunothérapies (vaccins de désensibilisation). Dans le domaine des thérapies alternatives les gens ont principalement recours à: l’acupuncture, l’hypnose, l’homéopathie contre les allergies. On déjà connait des similitudes immunologiques entre l’asthme et les dermatites au niveau immunitaire. Il y a eu donc de nombreuses études de faites portant sur l’efficacité de l’hypnose dans les dermatites Stewart et al. 1995, et l’asthme (Ewer et al. 1986, Anbar 2001).

Sur la base de cette compréhension, Langewitz et al. 2005 ont suivi deux groupes témoins totalisant 82 individus ayant reçus des traitement d’hypnose contre la fièvre des foins sur une ou deux saisons d’allergie. Chacun a eu entre 2 et 5 rendez-vous d’hypnose portant sur l’utilisation de suggestions hypnotiques de se rendre en autohypnose dans un lieu sans allergies durant leurs crises. Les patients devaient tenir un journal de bord. On a mesuré leur réponse immunitaire par des tests d’histamine sous-cutanée et évalué leur congestion nasale par rhinométrie acoustique. Les résultats ont montré une amélioration significative de leur états pour les deux groupes. Le premier groupe a eu de l’hypnose sur les deux saisons d’allergie et le deuxième groupe seulement à la deuxième saison a reçu de l’hypnose.

Étant donné le succès de cette étude (et ce même si la population testée était petite) et le fait que l’hypnose fonctionne bien dans l’asthme et les dermatites, on peut alors définitivement considérer l’hypnose en traitement complémentaire contre le pollen, les moisissures, les allergies aux animaux. D’autre protocoles de traitement par hypnose pourraient aussi être mis au points et évalués statistiquement et qualitativement contre les allergies propagées par voie aérienne. À noter que l’hypnose figure parmi les approches à considérer de PasseportSanté.net également pour les rhinites allergiques.

Nous ne recommandons aucunement d’utiliser l’hypnose dans les cas d’allergie alimentaire, aux piqûres d’insectes ou à un médicament étant donné le risque de choc anaphylactique.

 

Voici un certain nombre d’études qui prouvent comment l’hypnose peut être efficace en aidant une variété de problématiques. Si nous devions inclure les études sur la méditation, ce qui est sensiblement le même état d’ondes cérébrales que l’hypnose, les données seraient trop nombreuses à compiler.

Source: Centre de l’hypnose de l’Ontario

En 1970, Alfred A. Barrios, Ph.D. (1) a mené une enquête sur la littérature scientifique pour comparer les taux de récupération pour divers modes de traitement:

  • La psychanalyse prévoit d’avoir un taux de récupération de 38% après environ 600 sessions.
  • La thérapie comportementale (Wolpian) prévoit d’avoir un taux de récupération de 72% après une moyenne de 22 séances.
  • L’hypnothérapie prévoit d’avoir un taux de récupération de 93% après une moyenne de 6 séances.

 

Asthme

L’hypnose soulage la détresse subjective des patients souffrant d’asthme: il y aurait des attaques moins fréquentes et moins de médicaments ont été nécessaires (2).

Une autre étude comparant la thérapie sous hypnose et la relaxation a montré que l’amélioration avec le groupe hypnothérapie était beaucoup plus grande. Seuls les sujets sous hypnose ont montré une amélioration des mesures physiologiques de la respiration (3).

 

Arthrite

Suite à l’hypnothérapie, des patients souffrant d’arthrite ont obtenu des diminutions significatives de la douleur, l’anxiété et la dépression associés, et une augmentation de la bêta-endorphine (4).

 

Fracture osseuse

La recherche a été menée par la Harvard Medical School sur l’utilisation de l’hypnose pour améliorer la guérison physique. Douze personnes avec une fracture récente ont été divisées en deux groupes. Un groupe a reçu l’hypnose et l’autre groupe a servi de témoin. Les deux groupes ont reçu un traitement orthopédique standard. Le groupe de l’hypnose a eu des séances hypnotiques individuelles et écouté des cassettes audio conçues pour augmenter la cicatrisation osseuse. Des radiographies et des évaluations orthopédiques ont été faites au cours des 12 semaines de l’expérience.

Les résultats ont montré une guérison plus rapide pour le groupe de l’hypnose à 9 semaines de l’expérience. Les radiographies ont révélé une différence notable au niveau du bord de la fracture à 6 semaines de l’expérience. Le groupe de l’hypnose a également eu une meilleure mobilité et utilisé moins de médicaments antidouleur. Les chercheurs concluent en disant que « malgré une petite taille d’échantillon …. ces données suggèrent que l’hypnose peut être capable d’améliorer à la fois la guérison des fractures anatomiques et fonctionnelles, et qu’une enquête plus approfondie de l’hypnose pour accélérer la guérison est justifiée (5).

 

Cancer

Les femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique qui ont reçu une thérapie de groupe en hypnose ont réussi à réduire leur expérience de la douleur de 50% par rapport à un groupe témoin (6).

Un suivi 10 ans plus tard de ces mêmes femmes a montré que le groupe de traitement d’hypnose avait un taux de survie du double par rapport au groupe contrôle (7).

Les patients atteints de cancer subissant une chimiothérapie ont moins de symptômes de nausées, de vomissements et voient l’anxiété d’anticipation diminuer entre les interventions (8, 9).

 

Accouchement

Hypnose a été utilisée avec succès pour prolonger la grossesse et prévenir l’accouchement prématuré (10)

En Grande-Bretagne 55% des femmes qui accouchent à l’aide de l’hypnose ne nécessitent aucun médicament pour le soulagement de la douleur, comparativement à 22% de femmes dans les groupes sans hypnose. Dans deux autres rapports 58% des femmes utilisant l’analgésie hypnotique n’ont requis aucun médicament. Et dans cinq autres rapports cités, 60-79% des femmes utilisant l’hypnose n’ont de besoin d’aucun médicament (11).

 

Dépression

L’hypnothérapie cognitive pour la dépression: une étude empirique. Pour étudier l’efficacité de l’hypnothérapie cognitive (CH), l’hypnose combinée avec la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), sur la dépression, 84 dépressifs ont été assignés au hasard à 16 semaines de traitement soit CH ou TCC seule. A la fin du traitement, les patients des deux groupes ont vu leur état significativement amélioré par rapport aux scores de référence. Toutefois, le groupe CH a produit significativement de plus grands changements dans le questionnaire sur la dépression appelé inventaire de Beck. Cette étude représente la première comparaison contrôlée de l’hypnothérapie avec une psychothérapie bien établie pour la dépression, répondant aux critères de l’APA comme étant un traitement «probablement efficace» pour la dépression (12).

Traitements alternatifs à long terme sur l’humeur dépressive: méditation et l’hypnose. Le but de cette étude est d’examiner l’efficacité de deux traitements alternatifs pour l’humeur dépressive à long terme: la méditation pleine conscience et l’hypnose. Ces méthodes sont investiguées pour aider les clients qui ne répondent pas à aucune médication existante. Les deux approches semblent prometteuses pour la clientèle au prise avec la dépression depuis longtemps (13).

 

Dermatite

La plupart des cliniciens et des chercheurs conviennent que le stress affecte le psoriasis, la dermatite et l’eczéma. Réduire le niveau de stress a un effet positif sur le cours de la maladie. Il a été démontré que les facteurs émotionnels ont une forte corrélation avec apparition de la maladie et aussi avec des poussées de celle-ci. De plus, plusieurs études de cas documentés ont révélé que l’hypnose peut offrir un traitement efficace pour les malades (14).

Fibromyalgie (en cours de développement)

Hémophilie

Les patients hémophiles ayant appris l’auto-hypnose voit réduit de manière significative à la fois leur niveau de détresse auto-déclarée et les concentrations sanguines de facteur de coagulation en comparaison avec un groupe de patients qui n’ont pas eu d’hypnose (15).

 

Syndrome de l’intestin irritable

L’hypnothérapie est une des méthodes de traitement les plus prometteuses, donnant 80% de taux de succès pour les douleurs abdominales et ballonnements. Ils ont maintenu cette amélioration même après un suivi de deux ans (16, 17).

 

Migraine et maux de tête

L’hypnose est très efficace dans le traitement de la migraine chronique. Toutes les méthodes hypnotiques semblent être supérieures au traitement standard pharmacologique. Les patients traités avec l’hypnose avaient une réduction significative de la sévérité et le nombre d’attaques par rapport à un groupe témoin traité avec des médicaments traditionnels. Après un suivi d’un an, le nombre de patients dans le groupe hypnose qui n’avait aucun maux de tête pour plus de trois mois était significativement plus élevé (18).

Ce document en référence fournit une analyse à jour de la littérature sur l’efficacité de l’hypnose dans le traitement des maux de tête et des migraines. Il conclu qu’il répond aux critères de recherche clinique en psychologie pour être un traitement bien établi et efficace. Il est pratiquement exempt d’effets secondaires. Il contribue à diminuer les dépenses associées aux traitements médicamenteux (19).

 

Phobies

L’anxiété chez des étudiants: des étudiants ont appris l’auto-hypnose. Il a été montré une réduction significative des scores d’anxiété (maintenus après un suivi de 6 mois) par rapport à un groupe contrôle (20).

Parler en public: Le groupe qui a reçu l’hypnose avait une plus grande attente pour le changement et ce changement a été atteint, que ceux qui avaient eu un traitement non-hypnotique (21).

Peur de l’avion: 50% des patients ayant peur de l’avion ont été soulagés après des traitements d’hypnose (22).

 

Sevrage tabagique

Dans une étude récente pour cesser de fumer, où les fumeurs ont eu de l’hypnothérapie individuelle pour arrêter de fumer au cours de trois sessions : 81% avaient cessé de fumer après la fin du traitement, et à un suivi de 12 mois presque 50% sont restés sans fumer. Et 95% des personnes ont été satisfaits de leur traitement (23).

Le stress et l’hypertension

Un essai a comparé l’hypnose avec le biofeedback ou une combinaison des deux. Tous les groupes ont eu réduction significative de la pression sanguine (24). Cependant, à six mois de suivi, les patients ayant reçu seulement hypnose avaient maintenu la réduction (25).

 

Récupération suite à une chirurgie

Les patients formés avec l’hypnose avant une intervention chirurgicale avaient des séjours nettement plus courts à l’hôpital. La recherche montre que les méthodes d’hypnose ont été utilisées avec succès pour l’anxiété associée aux procédures médicales (26).

 

Verrues

Voici la première mention de verrues traités par hypnose. Les chercheurs ont conclu qu’il y a une relation intime entre les mécanismes psychologiques et le système immunitaire (27, 28).

 

  • Barrios, Alfred A. « Hypnotherapy: A Reappraisal, » Psychotherapy: Theory, Research and Practice (1970).
  • Maher-Loughnan, G.P. (1970). « Hypnosis and Auto Hypnosis for the Treatment of Asthma. » International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis, 18, 1- 14.
  • Maher-Loughnan, G.P., MacDonald, N., Mason, A.A. & Fry, L. (1962). « Controlled Trial of Hypnosis in the Symptomatic Treatment of Asthma. » British Medical Journal, 2, 371-376.
  • Domangue, B.B., Margolis, C.G., Lieberman, D. & Kaji, H. (1985). « Biochemical Correlates of Hypnoanalgesia in Arthritic Pain Patients. » Journal of Clinical Psychiatry, 46, 235-238.
  • Ginandes, CS, Rosenthal, DI.1999, « Using hypnosis to accelerate the healing of bone fractures: a randomized controlled pilot study », Therapy Health Medicine, May, 5(2), pp.67-75.
  • Spiegel, D. & Bloom, J.R. (1983b). »Group therapy and Hypnosis Reduce Metastatic Breast Carcinoma Pain. » Psychosomatic Medicine, 45, 333-339.
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  • Cotanch, P., Hockenberry, M. & Herman, S. (1985). « Self-Hypnosis Antiemetic Therapy in Children Receiving Chemotherapy. » Oncology Nursing Forum, 12, 41- 46. Zeltzer, L., LeBaron, S. & Zeltzer, P.M. (1984).
  • Schwartz, M. (1963) The Cessation of Labor Using Hypnotic Techniques. » American Journal of Clinical Hypnosis, 5, 211-213.
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